La séance
La méthode chiapi est un des grand trésor.
C'est une technique d'acupuncture issue de la médecine traditionnelle chinoise, utilisée à l'origine en Chine pour le sevrage de l'opium.
La particularité de la méthode chiapi est sa capacité à couper net le besoin physique de tabac en moins de 20 minutes, comme le ferait un simple interrupteur marche/arrêt.
De plus, son efficacité reste la même effectuée aux aiguilles d'acupuncture, au laser ou en automassage (acupression).
Le praticien effectu une pression de chaque côté du nez. La pression procure tout au plus une sensation désagréable mais non douloureuse, un peu comme lorsque l’on respire une rose de trop près ou lorsque l’on est piqué par un moustique. Les pressions alternées durent environ 15 minutes à 20 minutes. Cette manœuvre, en apparence simple, nécessite une formation courte et un entraînement à minima des professionnels de santé non acupuncteurs.
J'ai reçu la formation à la méthode chiapi par Carine Simon, fondatrice de la Méthode Simon©.
Pour qui ?
N’ayant aucune contre-indication (ni même la grossesse), cette méthode s’adresse à tous les fumeurs qui ont décidé d’en finir avec la cigarette et ont eu le déclic, quels que soient la quantité de tabac fumée et le nombre d’années de tabac.
Le déclic
Que l’on s’arrête parce qu’on s’inquiète pour sa santé, parce que le prix du paquet met en péril le budget familial ou parce que la dépendance au tabac devient insupportable, toutes les motivations sont bonnes à partir du moment où l’on a le déclic.
On distingue 3 périodes :
Période bleue :
Elle dure 5 et 10 ans environ. On commence à fumer : toutes les cigarettes sont bonnes, on n’a aucune envie d’arrêter. Fumer constitue un acte de partage, de convivialité et une identification à un groupe ou un clan.
Période grise :
Après 5 à 10 ans, les cigarettes perdent de leur saveur. Seules 3 à 4 cigarettes par jour sont fumées avec plaisir, souvent après le café le matin, après les repas et dans les grands moments de repos. On se plaint de sentir le tabac, d’avoir le teint gris, d’être essoufflé et dépendant. On se dit qu’il faudrait arrêter de fumer mais on n’en a pas le courage. Par habitude, négligence ou inquiétudes de se séparer de la cigarette, on peut ainsi continuer à fumer 10 ans de plus, voire 20, 30 ou 40 ans avant de se décider à arrêter.
Période arc en ciel :
C’est le déclic : un beau jour, on se lève et on se rend compte qu’on en a marre d’être esclave, marre de dépenser une fortune dans les cigarettes, marre de ne pas écouter les enfants qui nous demandent d’arrêter, marre d’être essoufflé au moindre effort, marre de cette épée de Damoclès au dessus de la tête qui nous rappelle sans cesse les risques pour notre santé.
Le jour où on se dit qu’on n’a pas besoin de tabac pour être heureux ou qu’on sera bien mieux dans sa peau sans cigarettes, cela signifie qu’on est « mûr » pour arrêter. Que l’arrêt se fasse tout de suite ou qu’il soit programmé à une date précise, parfois symbolique (jour d’anniversaire, jour de l’an…), ce jour est toujours une victoire pour soi et sur le tabac. Car ensuite plus les jours passent, plus les mois et les années passent, et plus les effets heureux d’avoir arrêter se font sentir.